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Le fait neurobiologique de la plasticité, en démontrant que l’expérience laisse une trace structurelle et fonctionnelle dans le réseau neuronal, bouleverse l’opposition classique entre une étiologie psychique et une étiologie organique des phénome`nesmentaux, introduisant dumême coup à concevoir une causalité psychique capable de modifier l’organisation synaptique. La plasticité implique de penser le réseau neuronal comme restant ouvert au changement, à la contingence: le cerveau doit, dès lors, être vu comme un organe hautement dynamique, en interaction permanente avec l’environnement, de même qu’avec la vie psychique du sujet. La plasticité pouvant toujours modifier ce qui était, elle maintient le sujet ouvert à l’imprédictible dans la construction de l’individualité. La plasticité introduit donc à un nouveau paradigme pour penser le lien entre le fait psychique et le fait biologique. Si le réseau neuronal est biologiquement déterminé pour être modifiable et si le sujet participe à son émergence, les neurosciences comme la psychanalyse butent ensemble sur la question de l’unique et donc de la diversité. Neurosciences et psychanalyse se rencontrent d’une façon nouvelle autour de la question l’émergence de la singularité, à propos de laquelle elles peuvent s’enseigner mutuellement. Entre neurosciences et psychanalyse, il ne s’agit pas ainsi de s’attacher seulement à une logique de la preuve — démontrer la psychanalyse à partir des neurosciences -, mais plutôt de tirer de part et d’autre les conséquences du changement de paradigme qu’implique l’évidence de la plasticité, où se réve`lent les extraordinaires potentialités portées par l’expérience contingente, tant sur le devenir de chaque sujet que de chaque cerveau.
PSN – Springer Journals
Published: Oct 9, 2007
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