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La dynamique des émotions

La dynamique des émotions Toutes les manifestations émotionnelles peuvent être caractérisées par leur dynamique temporelle, qui permet d’ailleurs de les catégoriser. Ces diverses émotions, conçues comme résultant de la perception d’un différentiel entre des attentes et les conséquences observées d’un cours d’action, sont en permanente interaction avec des processus cognitifs qui conditionnent ces émotions et y réagissent. Cést le cas en particulier des processus de révision de croyances, dont le rôle et la dynamique propre s’avèrent déterminants. Dans cette perspective, l’angoisse peut être comprise comme le signal d’une difficulté à opérer une révision profonde de croyances, d’où la propension à se contenter de révisions de dérivation. La résistance à la révision peut être également révélatrice de nos valeurs. Enfin, c’est surtout au niveau des attitudes affectives (de portée temporelle plus longue et exigeant des révisions plus profondes) que se manifestent les principales pathologies mentales, qui sont ici envisagées du point de vue de leurs stratégies propres de révision (de croyances et de plans). http://www.deepdyve.com/assets/images/DeepDyve-Logo-lg.png PSN Springer Journals

La dynamique des émotions

Livet, Pierre
PSN , Volume 1 (1) – Dec 5, 2008
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References (4)

Publisher
Springer Journals
Copyright
Copyright © 2003 by Springer
Subject
Medicine & Public Health; Psychiatry; Neuropsychology; Psychopharmacology; Psychotherapy; Psychoanalysis; Behavioral Therapy
ISSN
1639-8319
eISSN
1955-2351
DOI
10.1007/BF03005935
Publisher site
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Abstract

Toutes les manifestations émotionnelles peuvent être caractérisées par leur dynamique temporelle, qui permet d’ailleurs de les catégoriser. Ces diverses émotions, conçues comme résultant de la perception d’un différentiel entre des attentes et les conséquences observées d’un cours d’action, sont en permanente interaction avec des processus cognitifs qui conditionnent ces émotions et y réagissent. Cést le cas en particulier des processus de révision de croyances, dont le rôle et la dynamique propre s’avèrent déterminants. Dans cette perspective, l’angoisse peut être comprise comme le signal d’une difficulté à opérer une révision profonde de croyances, d’où la propension à se contenter de révisions de dérivation. La résistance à la révision peut être également révélatrice de nos valeurs. Enfin, c’est surtout au niveau des attitudes affectives (de portée temporelle plus longue et exigeant des révisions plus profondes) que se manifestent les principales pathologies mentales, qui sont ici envisagées du point de vue de leurs stratégies propres de révision (de croyances et de plans).

Journal

PSN – Springer Journals

Published: Dec 5, 2008

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