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MYTHS AND MEANINGS OF IMMIGRATION AND THE METROPOLIS

MYTHS AND MEANINGS OF IMMIGRATION AND THE METROPOLIS A number of trends in recent immigration to Canada are discussed: the scale of contemporary movement; the transformation of national origins over the past generation; the diversity of entry classes and the lack of any singular immigrant condition; the remarkable contraction of immigrant destinations to a few large cities; the contribution of immigration to population growth and housing demand in these metropolitan areas; and the distinctive geography of the various entry classes, with higher‐status arrivals disproportionately located in Vancouver. The remainder of the paper considers and rejects two common myths in the discussion of immigration: first, the myth of an immigrant underclass, and second, the myth of an immigrant overclass. Using research from Vancouver associated with the Metropolis Project, the first myth is challenged from an analysis of Census data that emphasizes the social context of immigrant life and upward mobility; the second myth is shaken by a qualitative methodology that reveals the unexpectedly fragile experience of a number of business immigrants. Certaines tendances relatives à l'immigration récente au Canada sont examinées: l'envergure des déplacements actuels, les changements dans l'origine nationale des immigrants au cours de la dernière génération, la diversité des catégories d'immigrants admis et, par conséquent, l'absence d'une seule condition pour tous, le fait que les immigrants choisissent essentiellement de s'établir dans quelques grandes villes, la croissance de la population et la demande en logement attribuables aux immigrants dans ces régions métropolitaines, et les choix géographiques distincts des immigrants selon leur catégorie à l'admission, comme c'est le cas de Vancouver, qui accueille un nombre disproportionné d'arrivants de statut élevé. Dans le reste de l'article, les résultats d'études effectuées dans le cadre du Projet Métropole permettent d'examiner puis de réfuter deux mythes communément associés à l'immigration au Canada: l'existence d'un sous‐prolétariat et celle d'une classe dominante d'immigrants urbains. D'abord, l'existence d'un sous‐prolétariat est rejetée suite à l'analyse de données tirées du recensement concernant le contexte social entourant les immigrants et la mobilité sociale ascendante de la plupart des nouveaux arrivants. Ensuite, une méthode qualitative met en lumière une découverte surprenante: la fragilité de l'expérience de la prétendue classe dominante – les immigrants qui travaillent dans le monde des affaires. http://www.deepdyve.com/assets/images/DeepDyve-Logo-lg.png The Canadian Geographer/Le Geographe Canadien Wiley

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References (19)

Publisher
Wiley
Copyright
Copyright © 1999 Wiley Subscription Services, Inc., A Wiley Company
ISSN
0008-3658
eISSN
1541-0064
DOI
10.1111/j.1541-0064.1999.tb01357.x
Publisher site
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Abstract

A number of trends in recent immigration to Canada are discussed: the scale of contemporary movement; the transformation of national origins over the past generation; the diversity of entry classes and the lack of any singular immigrant condition; the remarkable contraction of immigrant destinations to a few large cities; the contribution of immigration to population growth and housing demand in these metropolitan areas; and the distinctive geography of the various entry classes, with higher‐status arrivals disproportionately located in Vancouver. The remainder of the paper considers and rejects two common myths in the discussion of immigration: first, the myth of an immigrant underclass, and second, the myth of an immigrant overclass. Using research from Vancouver associated with the Metropolis Project, the first myth is challenged from an analysis of Census data that emphasizes the social context of immigrant life and upward mobility; the second myth is shaken by a qualitative methodology that reveals the unexpectedly fragile experience of a number of business immigrants. Certaines tendances relatives à l'immigration récente au Canada sont examinées: l'envergure des déplacements actuels, les changements dans l'origine nationale des immigrants au cours de la dernière génération, la diversité des catégories d'immigrants admis et, par conséquent, l'absence d'une seule condition pour tous, le fait que les immigrants choisissent essentiellement de s'établir dans quelques grandes villes, la croissance de la population et la demande en logement attribuables aux immigrants dans ces régions métropolitaines, et les choix géographiques distincts des immigrants selon leur catégorie à l'admission, comme c'est le cas de Vancouver, qui accueille un nombre disproportionné d'arrivants de statut élevé. Dans le reste de l'article, les résultats d'études effectuées dans le cadre du Projet Métropole permettent d'examiner puis de réfuter deux mythes communément associés à l'immigration au Canada: l'existence d'un sous‐prolétariat et celle d'une classe dominante d'immigrants urbains. D'abord, l'existence d'un sous‐prolétariat est rejetée suite à l'analyse de données tirées du recensement concernant le contexte social entourant les immigrants et la mobilité sociale ascendante de la plupart des nouveaux arrivants. Ensuite, une méthode qualitative met en lumière une découverte surprenante: la fragilité de l'expérience de la prétendue classe dominante – les immigrants qui travaillent dans le monde des affaires.

Journal

The Canadian Geographer/Le Geographe CanadienWiley

Published: Mar 1, 1999

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