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Noisy Accounting Earnings Signals and Earnings Response Coefficients: The Case of Foreign Currency Accounting *

Noisy Accounting Earnings Signals and Earnings Response Coefficients: The Case of Foreign... Abstract. This paper extends the growing literature on factors affecting cross‐sectional and intertemporal variation in earnings response coefficients. It tests the empirical implications of recent theoretical work by Choi and Salamon (1989) and Holthausen and Verrecchia (1988), who model the degree of price adjustment associated with earnings announcements as a function of the amount of noise or garbling in the accounting earnings signal relative to valuation‐relevant cash flows or dividends. The particular earnings measurements considered relate to U.S. multinational companies and to the differences in income determination under Statement of Financial Accounting Standards (SFAS) No. 8 and SFAS No. 52. The study finds a modestly smaller relative price adjustment for a given amount of unexpected earnings for multinational firms than for nonmultinationals during the SFAS No. 8 period. This finding is consistent with multinationals producing “noisier” earnings signals during this time period. However, several indirect measures suggest that there was greater prior probability uncertainty associated with the future cash flows or dividends of the nonmultinational sample. Accordingly, this cannot be ruled out as a competing explanation for the observed differences in the market's response to earnings signals during the SFAS No. 8 period. Following the implementation of SFAS No. 52, the earnings response coefficient increased substantively for firms whose accounting for translation gains or losses was most affected by this standard. These results suggest that the earnings measurements produced under SFAS No. 52 were perceived by market participants to be of higher quality (less noisy) than those produced under SFAS No. 8. The framework and analysis in this paper hold promise for investigating the relative informativeness of earnings signals produced under alternative income determination rules. Résumé. Les auteurs apportent leur contribution personnelle aux publications de plus en plus nombreuses portant sur les facteurs qui touchent la variation transversale et temporelle des coefficients de réaction aux bénéfices. Ils vérifient les conséquences empiriques des travaux théoriques récents de Choi et Salamon (1989) et de Holthausen et Verrecchia (1988), qui modélisent le degré d'ajustement du cours des valeurs associé aux annonces de bénéfices comme étant fonction de la quantité de parasites ou de l'importance du brouillage dans le signal que constituent des bénéfices comptables par rapport aux flux monétaires ou aux dividendes pertinents à l'évaluation. Les mesures particulières des bénéfices auxquelles s'intéressent les auteurs sont celles de multinationales des États‐Unis et font état de la variation des bénéfices, selon qu'ils sont évalués conformément au SFAS no 8 ou au SFAS no 52. Pour un montant donné de bénéfices inattendus, les auteurs constatent un ajustement relatif du cours des valeurs légèrement plus faible dans le cas des multinationales que dans celui des entreprises d'envergure plus modeste, au cours de la période d'application du SFAS no 8. Cette constatation est conforme à l'hypothèse voulant que les multinationales aient produit des indicateurs de bénéfices plus « brouillés » au cours de cette période. Toutefois, plusieurs mesures indirectes donnent à penser qu'il existait une incertitude plus grande quant à la probabilité a priori des flux monétaires ou des dividendes futurs dans l'échantillon des entreprises d'envergure plus modeste. Les auteurs ne peuvent donc écarter cette hypothèse à titre d'explication concurrente des différences observées dans la réaction du marché aux indicateurs de bénéfices, au cours de la période d'application du SFAS no 8. À la suite de l'instauration du SFAS no 52, le coefficient de réaction aux bénéfices a sensiblement augmenté dans le cas des entreprises dont la méthode comptable relative à la conversion des gains et des pertes était davantage touchée par cette norme. Ces résultats laissent croire que les mesures des bénéfices conformes au SFAS no 52 ont été perçues par les intéressés comme étant de plus grande qualité (c'est‐à‐dire moins brouillées) que les mesures conformes au SFAS no 8. Le cadre de référence et l'analyse contenus dans cet article sont prometteurs pour l'analyse de la qualité relative de l'information livrée par les indicateurs de bénéfices conformes à d'autres règles d'évaluation des bénéfices. http://www.deepdyve.com/assets/images/DeepDyve-Logo-lg.png Contemporary Accounting Research Wiley

Noisy Accounting Earnings Signals and Earnings Response Coefficients: The Case of Foreign Currency Accounting *

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References (26)

Publisher
Wiley
Copyright
1993 Canadian Academic Accounting Association
ISSN
0823-9150
eISSN
1911-3846
DOI
10.1111/j.1911-3846.1993.tb00385.x
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Abstract

Abstract. This paper extends the growing literature on factors affecting cross‐sectional and intertemporal variation in earnings response coefficients. It tests the empirical implications of recent theoretical work by Choi and Salamon (1989) and Holthausen and Verrecchia (1988), who model the degree of price adjustment associated with earnings announcements as a function of the amount of noise or garbling in the accounting earnings signal relative to valuation‐relevant cash flows or dividends. The particular earnings measurements considered relate to U.S. multinational companies and to the differences in income determination under Statement of Financial Accounting Standards (SFAS) No. 8 and SFAS No. 52. The study finds a modestly smaller relative price adjustment for a given amount of unexpected earnings for multinational firms than for nonmultinationals during the SFAS No. 8 period. This finding is consistent with multinationals producing “noisier” earnings signals during this time period. However, several indirect measures suggest that there was greater prior probability uncertainty associated with the future cash flows or dividends of the nonmultinational sample. Accordingly, this cannot be ruled out as a competing explanation for the observed differences in the market's response to earnings signals during the SFAS No. 8 period. Following the implementation of SFAS No. 52, the earnings response coefficient increased substantively for firms whose accounting for translation gains or losses was most affected by this standard. These results suggest that the earnings measurements produced under SFAS No. 52 were perceived by market participants to be of higher quality (less noisy) than those produced under SFAS No. 8. The framework and analysis in this paper hold promise for investigating the relative informativeness of earnings signals produced under alternative income determination rules. Résumé. Les auteurs apportent leur contribution personnelle aux publications de plus en plus nombreuses portant sur les facteurs qui touchent la variation transversale et temporelle des coefficients de réaction aux bénéfices. Ils vérifient les conséquences empiriques des travaux théoriques récents de Choi et Salamon (1989) et de Holthausen et Verrecchia (1988), qui modélisent le degré d'ajustement du cours des valeurs associé aux annonces de bénéfices comme étant fonction de la quantité de parasites ou de l'importance du brouillage dans le signal que constituent des bénéfices comptables par rapport aux flux monétaires ou aux dividendes pertinents à l'évaluation. Les mesures particulières des bénéfices auxquelles s'intéressent les auteurs sont celles de multinationales des États‐Unis et font état de la variation des bénéfices, selon qu'ils sont évalués conformément au SFAS no 8 ou au SFAS no 52. Pour un montant donné de bénéfices inattendus, les auteurs constatent un ajustement relatif du cours des valeurs légèrement plus faible dans le cas des multinationales que dans celui des entreprises d'envergure plus modeste, au cours de la période d'application du SFAS no 8. Cette constatation est conforme à l'hypothèse voulant que les multinationales aient produit des indicateurs de bénéfices plus « brouillés » au cours de cette période. Toutefois, plusieurs mesures indirectes donnent à penser qu'il existait une incertitude plus grande quant à la probabilité a priori des flux monétaires ou des dividendes futurs dans l'échantillon des entreprises d'envergure plus modeste. Les auteurs ne peuvent donc écarter cette hypothèse à titre d'explication concurrente des différences observées dans la réaction du marché aux indicateurs de bénéfices, au cours de la période d'application du SFAS no 8. À la suite de l'instauration du SFAS no 52, le coefficient de réaction aux bénéfices a sensiblement augmenté dans le cas des entreprises dont la méthode comptable relative à la conversion des gains et des pertes était davantage touchée par cette norme. Ces résultats laissent croire que les mesures des bénéfices conformes au SFAS no 52 ont été perçues par les intéressés comme étant de plus grande qualité (c'est‐à‐dire moins brouillées) que les mesures conformes au SFAS no 8. Le cadre de référence et l'analyse contenus dans cet article sont prometteurs pour l'analyse de la qualité relative de l'information livrée par les indicateurs de bénéfices conformes à d'autres règles d'évaluation des bénéfices.

Journal

Contemporary Accounting ResearchWiley

Published: Sep 1, 1993

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