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A. Z. ISKANDAR, Tahqiq fi sinn al-Rāzī 'inda badc ištigālih bil-tibb (« L'âge d'al-Rāzī, au début de ses études de médecine »), al-Mašriq, LV, 1960, pp. 168-177

A. Z. ISKANDAR, Tahqiq fi sinn al-Rāzī 'inda badc ištigālih bil-tibb (« L'âge d'al-Rāzī, au début... 323 nients résultant du manque de la copule, iO"d en grec, list en persan, dans la langue arabe (notamment p. ro3, 1. 21 sqq.), qu'il conviendra de confronter attentivement avec les pages correspondantes d'IBN sans doute grandement inspiré sur ce point comme sur bien d'autres par le « Second Maitre » (voir sur cette difficult6 linguistique aux graves cons6quences philo- sophiques, G. VAJDA, Isaac Albalag, Paris, ig6o, pp. 41-47). Georges VAJDA BULLETIN CRITIQUE A. Z. ISKANDAR, Tahqiq fi sinn al-R � z � 'inda badc ištig � lih bil-tibb (« L'âge d'al-R � z � , au début de ses études de médecine »), al-Mašriq, LV, 1960, pp. 168-177. L'auteur de cet article veut prouver notamment par une pharmacop6e in6dite d'al-Rdzi, dont il imprime un extrait, que le c6l6bre m6decin avait commencé l'étude de l'art de gu6rir d6s son jeune Age, contrairement à ce qu'affirment certains de ses biographes. La démonstration n'est pas d6pour- vue de vraisemblance, mais elle n'est pas absolument probante, puisqu'elle ne repose que sur une appréciation subjective du caractère 616mentaire de I'Aq.yabddin ou Tagärib al-maristdn et sur une suscription dont l'autorité et la valeur historique ne sont point garanties. En fait, une indication d'IBN 6UL6UL (qui 6crivait en 377/987), Tabaqdt al-a/ibM' wa-l-f¡ukamä', 6d. F. SAYYID, Caire, 1955, p. 77 (non cité par M. Iskandar), d'ailleurs copi6e par IBN TIALLIKAN (Walayat, 6d. M. 'ABD AL-HAMID, t. IV, p. 244) et rappelée aussi par IBN ABI U!?AYB1'A, mais noy6c parmi diverses anecdotes, suffit à 6carter la version romanc6e de la venue tardive d'al-Räzi à la m6decine : avant de diriger l'h6pital de Bagddd, al-Razi avait d6jh rempli les mêmes fonctions dans celui de sa ville natale. BROCKELMANN, dont M. Iskandar ne se sert pas, avait essay6 de synth6tiser les diverses donn6es, sans d'ailleurs en d6brouiller toutes les contradictions (GAL 12, pp. 267 sq.). La biographie d'al-Rdzi demeure marquée d'incertitudes. G. VAJDA BULLETIN CRITIQUE Henri MICHAUD, Jésus dans le Coran, dans Cahiers théologiques, n° 46, Paris, (1960), 100 p. Dans cette étude, M. H. Michaud reprend successivement tous les pro- blèmes relatifs k la christologie coranique. Parmi les onze chapitres, tous fort int6ressants, qui constituent l'ouvrage il en est quelques uns oil l'Auteur se signale tout particuli6rement par la sûreté de son information, la rigueur de son raisonnement et la clart6 de son exposé. C'est qu'en effet, M. M. n'est pas seulement un th6ologien de grande culture, mais aussi un arabisant capable de scruter le texte coranique avec m6thode et sagacit6. Sa critique est toujours pertinente et inform6e, notamment - pour n'en citer que deux exemples - dans le chapitre VII sur la mort de j6sus et dans le chapitre IX, sur la Trinité selon le Coran. Dans ces pages, M. M. est amen6 à discuter et à réformer les traductions donn6es de quelques passages du Coran, d6licats ou obscurs; il le fait avec prudence et presque toujours avec bonheur. k propos de Coyan, IV, 156, il s'arrête longuement sur le : wa-lakin subbiha la-hum et il en d6gage avec clarté les deux lignes interpr6tatives qui en d6rivent. Je crois, malgr6 tout, qu'il est impossible, syntaxiquement, de http://www.deepdyve.com/assets/images/DeepDyve-Logo-lg.png Arabica Brill

A. Z. ISKANDAR, Tahqiq fi sinn al-Rāzī 'inda badc ištigālih bil-tibb (« L'âge d'al-Rāzī, au début de ses études de médecine »), al-Mašriq, LV, 1960, pp. 168-177

Arabica , Volume 8 (3): 323 – Jan 1, 1961

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Publisher
Brill
Copyright
© 1961 Koninklijke Brill NV, Leiden, The Netherlands
ISSN
0570-5398
eISSN
1570-0585
DOI
10.1163/157005861X00278
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Abstract

323 nients résultant du manque de la copule, iO"d en grec, list en persan, dans la langue arabe (notamment p. ro3, 1. 21 sqq.), qu'il conviendra de confronter attentivement avec les pages correspondantes d'IBN sans doute grandement inspiré sur ce point comme sur bien d'autres par le « Second Maitre » (voir sur cette difficult6 linguistique aux graves cons6quences philo- sophiques, G. VAJDA, Isaac Albalag, Paris, ig6o, pp. 41-47). Georges VAJDA BULLETIN CRITIQUE A. Z. ISKANDAR, Tahqiq fi sinn al-R � z � 'inda badc ištig � lih bil-tibb (« L'âge d'al-R � z � , au début de ses études de médecine »), al-Mašriq, LV, 1960, pp. 168-177. L'auteur de cet article veut prouver notamment par une pharmacop6e in6dite d'al-Rdzi, dont il imprime un extrait, que le c6l6bre m6decin avait commencé l'étude de l'art de gu6rir d6s son jeune Age, contrairement à ce qu'affirment certains de ses biographes. La démonstration n'est pas d6pour- vue de vraisemblance, mais elle n'est pas absolument probante, puisqu'elle ne repose que sur une appréciation subjective du caractère 616mentaire de I'Aq.yabddin ou Tagärib al-maristdn et sur une suscription dont l'autorité et la valeur historique ne sont point garanties. En fait, une indication d'IBN 6UL6UL (qui 6crivait en 377/987), Tabaqdt al-a/ibM' wa-l-f¡ukamä', 6d. F. SAYYID, Caire, 1955, p. 77 (non cité par M. Iskandar), d'ailleurs copi6e par IBN TIALLIKAN (Walayat, 6d. M. 'ABD AL-HAMID, t. IV, p. 244) et rappelée aussi par IBN ABI U!?AYB1'A, mais noy6c parmi diverses anecdotes, suffit à 6carter la version romanc6e de la venue tardive d'al-Räzi à la m6decine : avant de diriger l'h6pital de Bagddd, al-Razi avait d6jh rempli les mêmes fonctions dans celui de sa ville natale. BROCKELMANN, dont M. Iskandar ne se sert pas, avait essay6 de synth6tiser les diverses donn6es, sans d'ailleurs en d6brouiller toutes les contradictions (GAL 12, pp. 267 sq.). La biographie d'al-Rdzi demeure marquée d'incertitudes. G. VAJDA BULLETIN CRITIQUE Henri MICHAUD, Jésus dans le Coran, dans Cahiers théologiques, n° 46, Paris, (1960), 100 p. Dans cette étude, M. H. Michaud reprend successivement tous les pro- blèmes relatifs k la christologie coranique. Parmi les onze chapitres, tous fort int6ressants, qui constituent l'ouvrage il en est quelques uns oil l'Auteur se signale tout particuli6rement par la sûreté de son information, la rigueur de son raisonnement et la clart6 de son exposé. C'est qu'en effet, M. M. n'est pas seulement un th6ologien de grande culture, mais aussi un arabisant capable de scruter le texte coranique avec m6thode et sagacit6. Sa critique est toujours pertinente et inform6e, notamment - pour n'en citer que deux exemples - dans le chapitre VII sur la mort de j6sus et dans le chapitre IX, sur la Trinité selon le Coran. Dans ces pages, M. M. est amen6 à discuter et à réformer les traductions donn6es de quelques passages du Coran, d6licats ou obscurs; il le fait avec prudence et presque toujours avec bonheur. k propos de Coyan, IV, 156, il s'arrête longuement sur le : wa-lakin subbiha la-hum et il en d6gage avec clarté les deux lignes interpr6tatives qui en d6rivent. Je crois, malgr6 tout, qu'il est impossible, syntaxiquement, de

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ArabicaBrill

Published: Jan 1, 1961

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