Access the full text.
Sign up today, get DeepDyve free for 14 days.
References for this paper are not available at this time. We will be adding them shortly, thank you for your patience.
LA FRÉQUENCE DU MOT 'AYN/ŒIL DANS LES POÈMES DE BAŠŠ � R L'AVEUGLE PAR AMEUR GHEDIRA II vous a donn? des oreilles, des yeux et un cœur. Peut- ?tre exprimerez-vous votre reconnaissance. Coran XVI, 78. LE lecteur qui aborde 1'oeuvre de Bassar est en droit de se demander si cet aveugle de naissance peut reussir dans le genre descriptif essentiel a la poesie arabe. On sait, en effet, que la description du desert et de la monture qui aide a le traverser est un element constitutif du poeme classique et que cette description sera maintenue dans la periode neo-classique, puis elargie au theme de la nature et des jardins, des champs de bataille et des parties de chasse'. On sait egalement qu'en poesie, !'art reside non pas dans la «nature des choses vues» mais dans une «qualite de la vision». Bassar et ses contemporains ont ete assur6ment conscients de ce handicap. Un de ses personnages feminins (une amie d'enfance qui devait avoir 13 ans alors qu'il devait en avoir 1 5) 2 s'etonne d'entr?e de jeu, au d?but d'une chanson galante, et semble dire tout haut ce que tout le monde pensait tout bas : Saurait-il bien d6crire,
Arabica – Brill
Published: Jan 1, 1981
Read and print from thousands of top scholarly journals.
Already have an account? Log in
Bookmark this article. You can see your Bookmarks on your DeepDyve Library.
To save an article, log in first, or sign up for a DeepDyve account if you don’t already have one.
Copy and paste the desired citation format or use the link below to download a file formatted for EndNote
Access the full text.
Sign up today, get DeepDyve free for 14 days.
All DeepDyve websites use cookies to improve your online experience. They were placed on your computer when you launched this website. You can change your cookie settings through your browser.