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Hans L. GOTTSCHALK, Al-Malik al-Kāmil von Egypten und seine Zeit, I vol. in-8°, X + 256 p., Wiesbaden (O. Harrassowitz), 1958

Hans L. GOTTSCHALK, Al-Malik al-Kāmil von Egypten und seine Zeit, I vol. in-8°, X + 256 p.,... 210 sens assez large. Ce n'est pas seulement le rôle des premiers dignitaires ou fonctionnaires qui apparait ici, mais tout ce qu'on peut appeler l'appareil gouvernemental et administratif. Apr6s les principales fonctions, celles de vizir, de katib, de hagib et de maitre de poste, il envisage l'administration financi6re (sources de revenus, canoniques et extra-canoniques, entre lesquelles une séparation un peu arbitraire est instituée, d6penses), la condition des minorités, puis l'organisation militaire à laquelle il adjoint une étude, parue ant6ricurement (dans le BSOAS de 1954, cf. Arabica, I, 1954, P. 376), sur la hi6rarchie almohade, enfin l'organisation judiciaire (cadi et juridictions extraordinaires). Le seul reproche que l'on pourrait adresser à ce travail, intelligent et document6, serait d'avoir n6glig6 un personnage important du gouvernement, à savoir le souverain, que ce soit 1'6mir soumis au calife ou le « sultan » pratiquement ind6pendant. Sans entreprendre une 6tude du sultanat en Berb6rie qui I'aurait men6 trop loin, M. H. aurait pu, semble-t-il, mieux montrer le r61e j jours par les divers souverains et s'int6resser davantage à leur entourage direct. S'il nous parle en effet du vizir, du kätib, du hd?ib, etc., il ne marque pas assez la manière dont les gouvernants coordonnerent http://www.deepdyve.com/assets/images/DeepDyve-Logo-lg.png Arabica Brill

Hans L. GOTTSCHALK, Al-Malik al-Kāmil von Egypten und seine Zeit, I vol. in-8°, X + 256 p., Wiesbaden (O. Harrassowitz), 1958

Sourdel, D.
Arabica , Volume 7 (2): 210 – Jan 1, 1960
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Publisher
Brill
Copyright
© 1960 Koninklijke Brill NV, Leiden, The Netherlands
ISSN
0570-5398
eISSN
1570-0585
DOI
10.1163/157005860X00413
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Abstract

210 sens assez large. Ce n'est pas seulement le rôle des premiers dignitaires ou fonctionnaires qui apparait ici, mais tout ce qu'on peut appeler l'appareil gouvernemental et administratif. Apr6s les principales fonctions, celles de vizir, de katib, de hagib et de maitre de poste, il envisage l'administration financi6re (sources de revenus, canoniques et extra-canoniques, entre lesquelles une séparation un peu arbitraire est instituée, d6penses), la condition des minorités, puis l'organisation militaire à laquelle il adjoint une étude, parue ant6ricurement (dans le BSOAS de 1954, cf. Arabica, I, 1954, P. 376), sur la hi6rarchie almohade, enfin l'organisation judiciaire (cadi et juridictions extraordinaires). Le seul reproche que l'on pourrait adresser à ce travail, intelligent et document6, serait d'avoir n6glig6 un personnage important du gouvernement, à savoir le souverain, que ce soit 1'6mir soumis au calife ou le « sultan » pratiquement ind6pendant. Sans entreprendre une 6tude du sultanat en Berb6rie qui I'aurait men6 trop loin, M. H. aurait pu, semble-t-il, mieux montrer le r61e j jours par les divers souverains et s'int6resser davantage à leur entourage direct. S'il nous parle en effet du vizir, du kätib, du hd?ib, etc., il ne marque pas assez la manière dont les gouvernants coordonnerent

Journal

Arabica – Brill

Published: Jan 1, 1960

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