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L. BRISSON, MARIE-ODILE GOULET-CAZÉ, R. GOULET et D. O'BRIEN, Porphyre, La Vie de Plotin I. Travaux préliminaires et index grec complet (Histoire des doctrines de l'antiquité classique, 6). Paris, Libr.philos. J. Vrin, 1982. 436 p. Pr. Fr. 330

L. BRISSON, MARIE-ODILE GOULET-CAZÉ, R. GOULET et D. O'BRIEN, Porphyre, La Vie de Plotin I.... 505 protreptique et d6ictique et je ne comprends pas de quelle maniere cela signifie l'irruption du monde dans le discours. Elle dit aussi (p. 227) que le verbe 1tOtp<X"(ElV chez Plotin signifie deja 'produire'. Mais dans les deux textes ou Plotin emploie ce verbe, il conserve son sens m6taphorique: en III, 2, 15, 12, p.e. la matiere n'est pas produite mais manifestée. Et quand elle dit (p. 316) "ce qui survenait chez Platon comme image, mythe, polysemie du langage philosophique, s'enfle chez Proclus jusqu'a devenir expression d'une force univer- selle", elle veut introduire, une fois de plus, un element mystifiant dans le langage de Proclus que je n' y trouve pas. J'ai aussi l'impression qu'elle n'a pas correctement interprete le role du mathematicien chez Plotin (p. 163). Dans une image c6l?bre (III, 8, 4, 8) Plotin dit: ainsi les geometres tracent des figures en contem- plant. C'est-a-dire que les g6om6tres contemplent, voient (une r6alite au-dela du sensible), tandis que Madame Charles affirme que Plo- tin suggere parfois que le mathematicien ne voit pas. Mais ces observations critiques ne veulent pas diminuer la gran- deur de 1'ouvrage de Madame Charles. Pour 1'etude de nos deux philosophes on ne pourra http://www.deepdyve.com/assets/images/DeepDyve-Logo-lg.png Mnemosyne Brill

L. BRISSON, MARIE-ODILE GOULET-CAZÉ, R. GOULET et D. O'BRIEN, Porphyre, La Vie de Plotin I. Travaux préliminaires et index grec complet (Histoire des doctrines de l'antiquité classique, 6). Paris, Libr.philos. J. Vrin, 1982. 436 p. Pr. Fr. 330

Mnemosyne , Volume 39 (3-4): 505 – Jan 1, 1986

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Publisher
Brill
Copyright
© 1986 Koninklijke Brill NV, Leiden, The Netherlands
ISSN
0026-7074
eISSN
1568-525X
DOI
10.1163/156852586X00932
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Abstract

505 protreptique et d6ictique et je ne comprends pas de quelle maniere cela signifie l'irruption du monde dans le discours. Elle dit aussi (p. 227) que le verbe 1tOtp<X"(ElV chez Plotin signifie deja 'produire'. Mais dans les deux textes ou Plotin emploie ce verbe, il conserve son sens m6taphorique: en III, 2, 15, 12, p.e. la matiere n'est pas produite mais manifestée. Et quand elle dit (p. 316) "ce qui survenait chez Platon comme image, mythe, polysemie du langage philosophique, s'enfle chez Proclus jusqu'a devenir expression d'une force univer- selle", elle veut introduire, une fois de plus, un element mystifiant dans le langage de Proclus que je n' y trouve pas. J'ai aussi l'impression qu'elle n'a pas correctement interprete le role du mathematicien chez Plotin (p. 163). Dans une image c6l?bre (III, 8, 4, 8) Plotin dit: ainsi les geometres tracent des figures en contem- plant. C'est-a-dire que les g6om6tres contemplent, voient (une r6alite au-dela du sensible), tandis que Madame Charles affirme que Plo- tin suggere parfois que le mathematicien ne voit pas. Mais ces observations critiques ne veulent pas diminuer la gran- deur de 1'ouvrage de Madame Charles. Pour 1'etude de nos deux philosophes on ne pourra

Journal

MnemosyneBrill

Published: Jan 1, 1986

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